Une obligation verte ou « green bonds » est un outil financier. Il permet d’emprunter des fonds pour financer des projets contribuant à la transition écologique et énergétique. Elle oblige donc à identifier les bénéficiaires des investissements.
Neuf milliards d’euros
En septembre 2016, le gouvernement français avait annoncé son intention d’émettre sa première obligation verte en 2017. Cette opération devait porter sur un montant de 3 milliards d’euros par an sur trois ans. Ces fonds doivent notamment financer les investissements verts du troisième programme d’investissements d’avenir. La ministre de l’Environnement et le ministre de l’Économie doivent en préciser les modalités ce mardi 3 janvier. Les discours des deux ministres sont attendus en milieu de matinée.
Une autre dimension
Des collectivités locales, comme la Région Ile de France, et des entreprises, comme Akuo Energy, Paprec ou la SNCF, ont déjà émis des obligations vertes. Celle de l’État français prend une autre dimension. Il y a le signal politique adressé aux investisseurs. Mais cette obligation verte pourrait aussi sécuriser une source de financement sur trois ans au-delà du mandat présidentiel de François Hollande. A une condition : l’encadrement du dispositif devra être suffisamment précis.