Cette fois c’est fait ! Et un peu de façon inattendu si l’on doit être honnête. En effet si cette décision était espérée et attendue depuis longtemps par nombre d’associations, mais aussi d’élus, il n’était pas évident qu’elle reçoivent assez de voix pour entrer en application.
Ainsi, à partir du 1er janvier 2018, et à l’issue d’une expérimentation, “des caméras (seront) installées dans tous les lieux d’acheminement, d’hébergement, d’immobilisation, d’étourdissement, d’abattage et de mise à mort des animaux”, stipule la disposition adoptée.
L’expérimentation devra permettre “d’évaluer l’opportunité et les conditions de la mise en place” des caméras, ont fait préciser les socialistes, via un amendement à la proposition de loi pour le “respect de l’animal en abattoir”, portée par Olivier Falorni (DVG).
Malgré l’opposition de quelques députés de droite et du centre, qui pronostiquent déjà que “les petits abattoirs disparaîtront” compte tenu de cette nouvelle charge, la mesure a été largement adoptée, par 28 voix contre 4.