En plein débat sur les orientations budgétaires de l’Union Européenne, c’était une opportunité à saisir pour mettre en avant les attentes pressantes des territoires ruraux en matière de haut débit et bientôt de très haut débit. “C’était aussi l’occasion pour la Commission européenne d’entendre une autre voix que celle d’influents groupes de télécommunications qui délaissent les zones rurales jugées moins rentables”, précise Nièvre numérique.
Fabien Bazin, président de Nièvre numérique a rappelé combien les technologies de l’information et de la communication sont essentielles à la vie citoyenne, culturelle, économique de toute l’Europe. “Comme pour l’électricité ou pour l’eau, les réseaux internet sont des infrastructures essentielles tant en zones rurales qu’urbaines. Laisser se creuser des écarts entre des zones urbaines et des zones périphériques aurait des conséquences dramatiques en termes d’emploi, d’éducation, de santé et d’exclusion par exemple“, a-t-il déclaré.
Les partenaires du projet “Engage” souhaitent la mise en place d’instruments financiers de long terme, de standards techniques et opérationnels pour faciliter les investissements et encourager les partenariats publics-privés surtout dans des pays où la ruralité est importante.
La Commission européenne a reconnu la légitimité de la démarche qui repose sur l’expérience de collectivités locales dans d’importants projets pour connecter à internet les régions rurales d’Europe. Elle souhaite associer plus étroitement les promoteurs du projet “Engage” aux outils mis en œuvre par la Commission pour promouvoir les investissements dans le très haut débit. Il a notamment été décidé de s’appuyer sur la connaissance de terrain d’”Engage” pour mettre à jour le guide pour les investissements dans le très haut débit que va publier la Commission européenne en septembre prochain.