La ville de Nice implante sur les trottoirs un réseau de capteurs communicants et des horodateurs de nouvelle génération. A terme, usagers et gestionnaires de l’espace public disposeront d’informations en temps réel sur les places de parking disponibles, l’état du trafic, les horaires des transports publics, la présence de taxis, la pollution, des données météos… Grâce à son téléphone portable ou à son GPS, l’automobiliste sera orienté vers une place de stationnement libre. Il pourra aussi connaitre le moyen le meilleur moyen pour se rendre d’un point à un autre de la ville. Les services envisagés couvriront les possibilités de recharge électrique ou encore l’intermodalité des transports.
Cette opération s’intègre dans le schéma global de stationnement 2011–2015. Elle est portée par la Semiacs, société d’économie mixte détenue à 80% par la commune en charge du stationnement, et sa filiale Sude. Les objectifs sont multiples : privilégier des stationnements de courte durée, améliorer les conditions de circulation en centre-ville, réduire les émissions de CO2 liées à la recherche d’une place de stationnement ou à l’arrêt derrière un véhicule de livraison… Cette expérimentation va débuter sur une centaine de places, puis s’étendra à partir de juin 2012 pour couvrir l’ensemble de la ville de Nice d’ici la fin du premier semestre 2014.
Nice lance son stationnement intelligent
Le député-maire de Nice, Christian Estrosi, a présenté un système de stationnement communicant. Il vise à fluidifier le trafic en centre-ville, réduire les émissions, favoriser l’intermodalité…