Les Pennoises et les Pennois ont attendu une semaine, puis deux, puis… n’y tenant plus et franchement anxieux, ils ont décidé de se rendre à la Gendarmerie de Crest. Ils en sont ressorti avec l’assurance qu’une enquête était ouverte pour disparition inquiétante. Mais où pouvait donc bien être Antoine Colangelo, 53 ans, édile de ce charmant village ? Quelqu’un lui en voulait-il ? Avait-il eu un accident ?…
Finalement, rien de tout cela puisque voici quelques jours, les enquêteurs ont retrouvé sa trace dans un endroit d’où il ne risquait pas de s’égarer : la prison de Ravenne en Italie, à plusieurs centaines de kilomètres de la Drôme. Le maire de Penne y est incarcéré pour une période de trois mois après avoir été jugé pour escroquerie et filouterie de logement. Une affaire remontant à quatre ans au préjudice d’un hôtelier italien.
De leur côté, les membres du conseil municipal sont très embêtés. Comment vont-ils faire ? En attendant, le premier adjoint prendra la place du maire défaillant, mais à sont retour ? Comment cela se passera-t-il ? Apparemment ni le conseil municipal, ni la préfecture ne pourront le démettre de ses fonctions, le président de la République étant le seul à pouvoir le révoquer. Le priver d’indemnités pendant son absence ? C’est possible. Qu’il démissionne ? Pour beaucoup, ce serait souhaitable.
Rendez-vous à la libération de l’édile…