C’est le 8 avril dernier que Philippe Saurel a lancé, en présence de Séverine Tessier, ancienne présidente d’Anticor a lancé la première réunion de la Commission éthique. A l’issue de cette première réunion, l’ensemble des membres, élus et citoyens, ont adopté à l’unanimité le règlement intérieur et désigné Gérard Lannelongue, élus du groupe Les Républicains, en tant que président et Christine Sorly, citoyenne, vice-présidente de la commission.
“La mise en place de la commission éthique avec l’association Anticor est le symbole fort de l’engagement que j’ai pris pendant la campagne des municipales en matière de transparence”, a expliqué le maire montpellierain. Concrètement, depuis 2014, l’ensemble des documents budgétaires sont transmis à la Chambre Régionale des Comptes, la commission finance est présidée par un élu de l’opposition et nous avons dématérialisé les pièces financières pour un accès immédiat a toutes les pièces comptables de la ville. “Cette transparence dans la gestion de la collectivité s’accentue en 2016 avec notamment la candidature de la vVille à la certification des comptes qui verra les finances soumis à la Cour des Comptes, plus haut organisme de contrôle national. La mise en place de la première commission éthique s’inscrit pleinement dans cette dynamique. Montpellier, se donne aujourd’hui les moyens d’être un modèle en la matière”, souligne Philippe Saurel.
Composée de 12 citoyens préalablement tirés au sort par un huissier sur les listes électorale et de 6 élus représentatifs de la pluralité de l’ensemble du conseil municipal, cette commission a pour ambition de lutter contre les conflits d’intérêts, contrôler les attributions de marchés publics, favoriser le libre accès à l’information pour les élus y compris ceux de l’opposition, ou encore la transparence de la comptabilité et des traitements des élus.
La commission se réunira au moins une fois par trimestre, et chaque fois qu’elle le juge utile.