En septembre 2012, Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, laçait un appel à la solidarité nationale afin que les immeubles inoccupés soient mis à disposition pour héberger ou loger des familles dans le besoin. Cette demande s’est adressée à tous les “grands” propriétaires : l’État, bien sûr, mais aussi toutes les grandes institutions et les entreprises privées disposant d’un patrimoine immobilier, notamment les banques, les assurances, l’Église, les bailleurs sociaux, etc.
Parmi la panoplie des outils dont dispose le gouvernement figure la réquisition de logements vacants. Cette procédure est un moyen, pour l’État, de signifier qu’à l’heure où tant de Français ont des difficultés à se loger, les bâtiments, qu’ils appartiennent à des banques, des compagnies d’assurance ou des grandes SCI, ne doivent plus rester vides.
Cette procédure, qui nécessite un travail minutieux, a également permis de faire un état des lieux des bâtiments vacants. Les réquisitions ont enfin mis l’État en situation de faire pression et d’obtenir que des logements vacants soient mobilisés, sous des formes diverses, pour du logement ou de l’hébergement.
Lancées comme demandé par la ministre dès décembre dernier, elles sont toujours en cours et vont de poursuivre dans les mois qui viennent. Un premier bilan d’étape de cette mobilisation générale contre les logements vacants peut-être consulté sur le site du Ministère.