L’accès de tous les Français sur l’ensemble du territoire à des soins de qualité est une priorité absolue pour le gouvernement. Depuis 5 ans, 2 millions de Français supplémentaires sont touchés par la désertification médicale. Les inégalités entre les territoires ne cessent d’augmenter. Les délais pour accéder à un médecin spécialiste sont de plus en plus longs. Pour faire face à cet enjeu majeur, la Ministre a présenté le “Pacte territoire-santé”, composé de 12 engagements et une méthode qu’elle qualifie de “volontariste”.
Ces 12 engagements s’articulent autour de trois objectifs :
1 – Changer la formation et faciliter l’installation des jeunes médecins.
• Un stage en médecine générale pour 100% des étudiants.
• 1.500 bourses d’engagement de service public d’ici 2017.
• 200 praticiens territoriaux de médecine générale dès 2013.
• Un “référent-installation” unique dans chaque région.
2 – Transformer les conditions d’exercice des professionnels de santé.
• Développer le travail en équipe.
• Rapprocher les maisons de santé des universités.
• Développer la télémédecine.
• Accélérer les transferts de compétences.
3 – Investir dans les territoires isolés.
• Garantir un accès aux soins urgents en moins de 30 minutes d’ici 2015.
• Permettre aux professionnels hospitaliers et salariés d’appuyer les structures ambulatoires.
• Adapter les hôpitaux de proximité et responsabiliser les centres hospitaliers de niveau régional à l’égard de leur territoire.
• Conforter les centres de santé.
Et parce que la mobilisation est essentielle à la réussite du “Pacte territoire santé”, la Ministre a choisi “une méthode d’action volontariste” et soumet ces propositions à une double concertation :
• une concertation nationale sera menée avec les associations d’élus et de patients, ainsi qu’avec les représentants de médecins – notamment des jeunes – et du monde hospitalier.
• une concertation départementale sera également menée par chaque Agence régionale de santé (ARS).
Celles-ci seront menées jusqu’à la fin février. Les nouvelles propositions formulées à cette occasion pourront conduire à amender ou compléter le “Pacte territoire-santé”.