L’étude a été réalisée auprès des cinquante plus grandes villes de France. « Notre évaluation s’appuie sur l’analyse de plus de 1 500 données extensives, allant de la part du budget communal dédiée aux aménagements paysagers, en passant par l’existence d’un plan biodiversité à l’échelle de la ville ou encore l’incitation au compost », explique Catherine Muller, la présidente de l’Unep.
L’enquête nous apprend que les villes consacrent aux espaces verts 1.2 % de leur budget (de 0.1 % à 5 %), que la superficie moyenne d’espaces verts par habitant est de 31 m2 pour un budget moyen par habitant de 47 euros. Si Angers offre 51 m2 d’espaces verts par habitant, si Nantes y consacre 16 % de sa superficie, si Limoges y dépense 100 euros par habitant, d’autres collectivités sortent aussi du lot par leurs initiatives.
Ainsi Lille, Rennes et Marseille donnent un coup de pouce aux toitures et murs végétalisés, et d’autres comme Brest, Paris et Metz sont les championnes du traitement des déchets verts. L’Unep n’a pas poussé l’analyse jusqu’à faire une comparaison européenne mais comme le souligne Catherine Muller, elle n’aurait pas été à l’avantage de la France : « les Berlinois disposent chacun de 21 m² d’espace vert en moyenne, et même 68 m² pour les Madrilènes, alors que les Parisiens doivent se contenter de 14 m² à peine ».