Pour les deux ministres, il est une réalité qu’il faut répéter : “Les entreprises françaises sont les leaders mondiaux des marchés liés à la ville, en particulier dans les secteurs de la gestion des déchets, de l’eau, des transports et de la communication.” Avec pour objectif de répondre aux enjeux de la double transition énergétique et numérique, 11 des 34 plans de la Nouvelle France Industrielle, trouvent des applications dans la construction d’une ville plus économe en énergie, qui recourt aux éco-matériaux de construction, à la biomasse, aux circuits courts.
“Il s’agit aujourd’hui pour nos entreprises de démontrer leur savoir-faire sur le territoire de nos villes, de concrétiser les avancées technologiques au service de la ville durable, intelligente et connectée”, déclarait la ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports lors de ce déplacement.
Najat Vallaud-Belkacem a d’autre part souligné qu’elle souhaitait appliquer aux quartiers les plus en difficulté, dans le cadre de leur rénovation, ce qu’elle a appelé la “clause du quartier le plus favorisé” en visant chaque fois l’excellence en termes d’empreinte écologique et d’intelligence de la ville. C’est le cahier des charges qu’elle a fixé à l’ANRU dans le cadre du nouveau programme de renouvellement urbain. Une quinzaine de projets bénéficiera par ailleurs des 85 millions d’euros du programme d’investissement d’avenir dédiés à l’action ville durable et excellence du renouvellement urbain et dont l’ANRU est l’opérateur.”
Pour Arnaud Montebourg, ces 34 plans de la Nouvelle France Industrielle sont un levier formidable pour “la mobilisation du secteur privé et du secteur public, autour d’un objectif commun, celui d’apporter des réponses technologiques concrètes aux enjeux énergétiques et de mobilité des villes de demain.”