En juillet dernier, Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France, se rendait à Séoul afin de promouvoir les atouts de la Région Ile-de-France auprès des investisseurs coréens. A cette occasion, elle a notamment rencontré Nam Kyung-Pil, gouverneur de la province de Gyeonggi. “Cette province, qui représente 22% du PIB coréen partage avec l’Ile-de-France des atouts et des enjeux de développement économiques très similaires”, explique-t-on à la Région. La déclaration d’intention liant les deux régions vise donc à établir un dialogue régulier et à offrir aux acteurs économiques, universitaires, de la recherche et de l’innovation de leurs territoires un cadre propice à l’émergence de projets de coopération et au développement de courants d’affaires (via, par exemple, des partages d’information et des projets de collaboration entre l’Université de Paris-Saclay et le Startup Campus situé dans le technopôle de Pangyo…).
Innovation médicale, éducation, énergies renouvelables…
En parallèle, suite à l’adoption du rapport-cadre sur la stratégie européenne de la Région (juillet 2016), le Consel régional a également souhaité s’engager dans une coopération avec le gouvernement de la Généralité de Catalogne (première région économique d’Espagne, qui représente 20% du PIB). Grâce à celui-ci, les deux régions ont décidé de favoriser le développement de leurs relations dans plusieurs domaines tels que l’innovation médicale et le secteur pharmaceutique, l’éducation, la gestion des déchets urbains, l’innovation et la recherche…
Enfin, suite à une rencontre entre Valérie Pécresse et Mustapha Bakkoury, président du Conseil de région de Casablanca-Settat (Maroc), la signature d’un accord de coopération entre les deux régions a été votée. Il s’agit là du premier accord de coopération signé entre l’Ile-de-France et le territoire marocain. Les deux parties s’engagent favoriser le développement de leurs relations dans plusieurs domaines : le développement économique et l’emploi (en offrant par exemple un cadre privilégié au développement des partenariats économiques entre les entreprises d’Ile-de-France et de Casablanca et en permettant le développement des investissements croisés) ; la recherche et l’innovation (développement des partenariats entre universités franciliennes et marocaines) ; l’éducation et la formation (notamment par le biais d’échanges d’expériences entre les CFA et les lycées professionnels français et marocains) ; le développement durable, les énergies renouvelables et la transition énergétique (la Cop22, qui aura lieu en novembre prochain à Marrakech sera l’occasion de placer ces thématiques au cœur de notre coopération) mais aussi l’aménagement du territoire, l’urbanisme et les transports publics. De très nombreux Franciliens entretiennent des liens étroits, personnels et professionnels, avec le Maroc.