Maintenant qu’il est signé, après avoir été adopté mi-décembre par le conseil d’administration de l’ONF, ce nouveau contrat d’objectifs et de performance pour la période 2016-2020 entre l’État, l’Office national des forêts (ONF) et la Fédération nationale des communes forestières reste à décliner avec les organisations syndicales et à travers des plans d’action. Le but est de disposer d’une feuille de route concrète en juin 2016.
Une vision réaliste
Ce contrat fixe des enjeux stratégiques pour les forêts domaniales et celles des collectivités, tant en matière d’approvisionnement de la filière que de préservation de la biodiversité et d’adaptation au changement climatique. Sans oublier la dimensionn sociétale de la forêt. Le niveau de mobilisation du bois dans les forêts publiques a légèrement fléchi par rapport au précédent contrat (15 millions de mètres cubes prelevés d’ici 2020). “Ce sont des perspectives ambitieuses mais réalistes”, ont applaudi le ministre de l’Agriculture et les secrétaires d’État chargés de la biodiversité et du Budget en signant ce contrat.
Les enjeux à suivre
Pour Dominique Jarlier, président de la Fncofor, c’était « la dernière chance de conserver un gestionnaire unique, un régime forestier, une gestion durable et multifonctionnelle d’un bien commun ». La fédération représentant les élus et communes a donc signé mais promet d’être vigilante à ce que les engagements pris soient tenus. Enjeux à suivre : la régénération et le renouvellement des forêts, aujourd’hui constituées à deux tiers de feuillus, l’évolution des essences et l’introduction de mélanges, ainsi que la séquestration du carbone par les forêts.