Ce décret, publié le 19 juin, élargit le contenu des plans régionaux de l’agriculture durable (Prad). Dix-sept Prad ont été signés ces trois dernières années. Il s’agit d’un outil de programmation, dépourvu de réelle portée normative, mais qui a le mérite de fixer des orientations. Désormais, son élaboration devra faire l’objet d’une consultation publique et d’une approbation du conseil régional, avant d’être arrêté par le préfet de région. Autre avancée : les actions listées dans ces plans, qui feront prioritairement l’objet des interventions de l’Etat et des régions, s’appuient sur un diagnostic à la fois fondé sur les enjeux économiques, sociaux mais aussi environnementaux et identifiés à l’échelle des territoires pertinents au sein de la région. L’agroécologie et ses systèmes de production y figurent également en bonne place.
Les plans régionaux prennent du poids
Un décret renforce les prérogatives des régions pour fixer les grandes orientations de la politique agricole. Tout en tenant compte des spécificités des territoires et des enjeux notamment environnementaux.