Pour l’APVF, l’enjeu prioritaire de la nouvelle période politique, qui s’ouvrira en mai et juin prochains, consiste dans le rétablissement de relations de confiance entre l’Etat et les collectivités territoriales. Tant au niveau national qu’à l’échelon des territoires, concertation et négociation doivent devenir les maîtres mots de ces relations, afin de sortir du climat de défiance qui s’est progressivement installé entre le Gouvernement et les élus locaux.
Pour ce faire, l’APVF propose la création d’un Haut Conseil des territoires, systématiquement saisi, pour avis, de tout projet de loi ou de décret intéressant les collectivités locales. Sur le plan local, afin de favoriser la simplification de la répartition des compétences, le Manifeste des petites villes propose l’instauration d’une Conférence territoriale régionale, rassemblant les représentants de tous les niveaux de collectivités, afin d’arrêter un Schéma régional d’intervention publique, décrivant qui fait quoi, où et avec le soutien de qui.
Une clause de retour à meilleure fortune
Sur le plan des finances locales, l’APVF appelle à la conclusion d’un pacte de confiance entre l’Etat et les collectivités territoriales prévoyant une clause de retour à meilleure fortune, selon laquelle les concours financiers de l’Etat évolueront en fonction de l’inflation et de la croissance dès que les objectifs de réduction du déficit seront atteints.
Enfin, les maires de petites villes insistent sur la double nécessité de définir un socle de services publics accessibles par tous en trente minutes et de remplacer la Révision générale des politiques publiques par une Optimisation générale des politiques publiques, qui soit guidée par le souci d’affecter les moyens de l’Etat au soutien des territoires qui en ont besoin.