Les premières pistes d’action envisagées par l’élucourbevoisiens et l’AMIF s’articulent autour de trois axes : l’analyse des modes de consommation des élèves, la collaboration avec les associations chargées de récupérer et de redistribuer la nourriture, la sensibilisation au “doggy-bag”.
“Ces méthodes conçues dans le cadre de la restauration des lycées peuvent également être déclinées au sein des écoles maternelles et élémentaires”, souligne l’Amif.
Chaque année en France, 150.000 tonnes d’aliments sont jetées au sein des écoles. Pour la seule Ile-de-France, 40 millions de repas sont servis dans les 470 lycées, ce qui représente une perte de 18 millions d’euros. “Le sujet est donc au cœur des préoccupations des maires d’Ile-de-France, qui s’efforcent d’être de bons gestionnaires et de faire des économies. Certains Centres Communaux d’Action Sociale (CCAS) collaborent déjà avec des banques alimentaires et différentes associations caritatives pour organiser la récupération et la redistribution de milliers d’aliments. Par ailleurs, les municipalités mènent des opérations de sensibilisation auprès des plus jeunes pour promouvoir des modes de consommation responsables”, insiste l’AMIF.
On l’aura bien compris, la machine est en route et nul doute que nous entendrons parler bientôt d’actions très concrètes.