Parmi les chantiers évoqués au cours de l’entretien, ont notamment figuré :
– la création annoncée d’un Haut Conseil des Territoires, organe dont l’APVF avait, la première, défendu l’idée, comme une instance utile, systématiquement saisie des projets de textes intéressant les collectivités locales, légitime, en accueillant les représentants de toutes les associations représentatives d’élus locaux et autonome, afin de garantir son indépendance,
– les relations financières entre l’Etat et les collectivités locales, un pacte de confiance devant permettre à la fois de garantir le nécessaire redressement des comptes publics et le soutien, dans un cadre stable, de l’Etat aux projets d’investissement des collectivités,
– le poids des trop nombreuses normes techniques, dont la prolifération pèse sur les budgets locaux,
– la « rationalisation » de la carte intercommunale qui doit être menée dans le respect des projets élaborés localement par les élus locaux et non pas décidée de manière autoritaire par les seuls préfets,
– la nouvelle étape de la décentralisation, qui devra permettre la clarification des compétences des différents niveaux de collectivités, au niveau de chaque région, dans le cadre d’une Conférence territoriale régionale, les petites villes étant particulièrement attachées au maintien de la capacité des départements et des régions à soutenir leurs investissements.
L’ensemble de ces propositions sera débattu et développé à Castelnaudary, lors des XVè Assises des Petites villes de France, qui se dérouleront les 13 et 14 septembre prochains, en présence de près de 400 élus.
Outre Martin Malvy, la délégation était composée de Jean-Pierre Balligand, président délégué de l’APVF et maire de Vervins et de Pierre Jarlier, sénateur-maire de Saint-Flour et secrétaire général de l’APVF, Françoise Descamps-Cronier, députée et maire de Rosny-sur-Seine et Christophe Bouillon, député et maire de Canteleu, tous deux vice-présidents de l’APVF.