Ce texte, porté par Brigitte Allain et co-signé par les autres élus du groupe écologiste, a pour objectif de “favoriser l’ancrage territorial de l’alimentation”. Il fait suite à un rapport de la députée de Dordogne intitulé “Et si on mangeait local…”, rendu public cet été.
“De nombreuses expériences ont démontré que manger local entraîne des comportements plus responsables : recherche de produits bio, réduction du gaspillage alimentaire, tri des déchets, etc.”, alors qu’une “denrée alimentaire parcourt en moyenne 3.000 km avant d’atterrir dans nos assiettes”, note l’exposé des motifs de la proposition de loi. Un texte qui, par ailleurs, pointe un bénéfice non négligeable “pour l’emploi, l’environnement et le lien social”.
La proposition de loi prévoit, dans son article premier, l’introduction dans la restauration collective publique “dès 2020, de 40% de produits issus de l’alimentation durable, locaux, de saison”. Cet article a été adopté en commission, mais sera réécrit avant la séance publique afin de tenir compte de remarques du groupe socialiste et du groupe Les Républicains.
Le texte, qui sera examiné en première lecture à l’Assemblée le 14 janvier, prévoit aussi que les grandes entreprises devront intégrer dans leur Responsabilité sociale et environnementale (RSE) des exigences en matière de consommation alimentaire durable.