Le nucléaire a concentré à nouveau nombre d’échanges dans l’hémicycle de l’Assemblée, où le ministre des Transports Alain Vidalies siégeait au banc du gouvernement, en l’absence de la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie Ségolène Royal.
“HISTORIQUE: objectifs #transitionénergétique adoptés ! Réduction gaz effet de serre, consommation énergie et #nucléaire”, a twitté le député écologiste Denis Baupin à l’issue du vote. En effet, adopté peu avant la fin de la séance, quasiment sans retouche, l’article 1er du texte fixe aussi comme grands objectifs une réduction de 50 % de la consommation énergétique finale en 2050, une baisse de 30% des émissions de gaz à effet de serre sur la période 1990-2030 ou une part d’énergies renouvelables dans la consommation de 32 % dans 15 ans.
Les députés UMP ont dénoncé les risques de déstabilisation de la filière nucléaire, dont Areva, et de “détruire 11.000 emplois” directs. Ils ont même affirmé que l’objectif de 50% de part du nucléaire à l’horizon 2025 était “inatteignable”, car il supposerait de “fermer 24 réacteurs nucléaires en dix ans”. Toutefois, les députés de droite ont échoué à faire adopter des amendements pour revenir à un texte proche de celui du Sénat, notamment à supprimer toute échéance précise pour cette réduction ou à ajouter plusieurs conditions.
Les écologistes, ont tenté, mais sans succès, de faire adopter “un objectif de 0 % de nucléaire à l’horizon 2040” ou “d’accroître le taux d’énergies renouvelables programmé d’ici 2030.