Pour le président de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, cette reconnaissance est une avancée importante “puisque la Corse a subi jusqu’alors l’application de règles et de normes inadaptées à son territoire.” Grâce à ce nouveau statut, il espère ainsi que les contraintes de la montagne corse seront prises en compte dans l’élaboration des politiques publiques et dans leur mise en œuvre. “Cette décision va dans le sens du développement économique et social du massif ainsi que de l’indispensable rééquilibrage territorial entre le littoral et l’intérieur de l’île. En effet, si le statut d’île-montagne implique la reconnaissance des spécificités, il rend également possible l’exploitation des potentiels de ce milieu. Il nous appartient maintenant de donner à cette reconnaissance physique toutes les implications financières et fiscales nécessaires.”
Le concept d’île-montagne avait été validé à l’unanimité par les membres du Comité de massif. Porté depuis de nombreuses années par les élus et acteurs de terrain, il a été défendu auprès du gouvernement par la majorité territoriale et soutenu par les parlementaires corses.