Le projet de restructuration comporte effectivement un volet relatif à l’organisation territoriale des implantations de la Banque de France qui sera soumis au Comité central d’entreprise le 21 septembre prochain. Il traduit surtout, dès 2013, la régionalisation des fonctions exercées par cette institution, notamment dans le traitement fiduciaire, et la veille et l’expertise économique.
En ce qui concerne la gestion du surendettement, le document précise que la Banque de France devrait maintenir une « présence départementale permanente » avec des bureaux d’accueil et d’information. Pour la FVM, ce sont au total, plus d’une trentaine de villes moyennes (33) qui seront donc plus spécifiquement impactées par la fermeture d’une caisse ou d’une succursale.
« Les maires des villes moyennes regrettent cette nouvelle restructuration qui fait suite à une intervenue il y a presque dix ans. Elle est synonyme de relocalisations automatiques des emplois publics dans les métropoles, et après les hôpitaux, les tribunaux, l’armée et la police, cette évolution touche encore une fois les villes moyennes », déclare la FVM
La Fédération des Villes Moyennes espère parvenir à convaincre les pouvoirs publics de l’adoption de plus de souplesse dans cette réorganisation, qu’elle estime fragile dans le traitement de la géographie du surendettement.
Elle espère aussi obtenir des compensations (« ristourne » sur la valeur patrimoniale des succursales estimée par France Domaines) pour les villes moyennes qui connaissent déjà de grandes difficultés économiques.