Inventé au Danemark, implanté dans une cinquantaine de pays, ce dispositif de labellisation géré depuis dix ans par l’office français de la Fondation pour l’éducation à l’environnement en Europe (FEE) concerne près de 300 000 enfants et jeunes en France. Pour rappel, il décline une méthodologie et propose un accompagnement auprès des écoles primaires et élémentaires, mais aussi des collèges et lycées, pour une mise en œuvre concrète du développement durable.
De cette étude – la première du genre – portant sur l’impact de cette démarche au cœur des établissements (sur les 630 ciblés, un tiers ont répondu), il ressort que certains axes de progrès dominent nettement, par exemple sur la place des produits bio en cantine ou la réduction du gaspillage alimentaire. Les économies réalisées grâce aux actions menées, sur les consommations d’eau ou d’énergie, sont quantifiées, décryptées, détaillées. La quasi totalité des établissements impliqués s’appuient sur leur commune ou des partenaires de type association de parents d’élèves, mais moins sur les départements. Les projets menés ont aussi des vertus éducatives : acquisition de compétences moins académiques, prise d’autonomie, etc. Enfin, un tiers des enseignants estiment que la démarche a un impact positif sur les résultats scolaires des élèves.