Ce comité citoyen est composé de 20 personnes, recrutées par Ipsos courant janvier. Elles viennent de Tours, Dijon, Bordeaux, Lille, Paris et la région parisienne. Ce panel est censé refléter la société française, non seulement au regard des critères classiques (catégorie socioprofessionnelle, parité, âge), mais aussi des problématiques liées à la transition énergétique. Par exemple, le type d’habitat, la structure du foyer, les modes de transports utilisés…
Après sa première réunion le 16 février, ce comité se réunira à deux reprises : en avril, puis en juin, à chaque fois sur une journée. Son rôle ? Etre « l’observateur de la participation du public à toutes les étapes du débat national », présente le ministère de l’Ecologie. A ce titre, ces citoyens devront s’assurer de « la qualité pédagogique des documents, autant dans la forme que dans le fond ». Ils pourront faire remonter des questionnements, telle que la transition énergétique est perçue par les profanes. « Nous serons attentifs à la manière dont ils formuleront les problématiques », s’intéresse Georges Mercadal, membre du comité de pilotage au niveau national. L’occasion de confronter les priorités des experts à celles des citoyens.
Le comité citoyen est installé
Le débat national sur la transition énergétique a franchi une nouvelle étape ce 16 février. Le comité de pilotage a installé l’organe chargé de rendre le débat compréhensible par les néophytes.