Les dix personnes chargées de la police de l’eau ont pour mission d’instruire les demandes d’autorisation et de déclaration et de contrôler les installations ouvrages et travaux ayant un impact sur le milieu aquatique. C’est dire que, même épaulés par une dizaine d’agents de l’Onema, ils ont fort à faire sur un territoire très artificialisé qui compte outre la Seine et la Marne, de très nombreuses rivières, 22 dans le seul département de la Seine-et-Marne.
« Nous constatons une amélioration incroyable depuis 20 ans de la qualité de la Seine et de la Marne, mais les petits cours d’eau restent en mauvais état », annonce Fabien Esculier, le chef du service Police des eaux dela Driee. Un constat qui s’appuie sur des chiffres : 10 % des eaux de surface et moins de 10 % des eaux souterraines atteignaient le bon état écologique en 2009. Un résultat très médiocre pour un territoire dont l’alimentation en eau potable est assurée à parts égales par les unes et les autres. L’action de la police de l’eau est si large que les agents ne consacrent que 20 % de leur temps aux contrôles. Leur priorité 2013 : les rejets des 1000 bateaux accueillant du public ou à usage d’habitation recensés. Une goutte d’eau, certes très polluante, dans un océan de rejets !