Ce document a la particularité de mettre en lumière les diversités de situations sur l’ensemble de cette strate. Qu’il s’agisse des volumes d’intervention, des principales ressources courantes, de l’épargne brute ou des dépenses d’investissement, les petites villes font l’objet d’une analyse fine distinguant la strate des 3.000 – 5.000 habitants, celle des 5.000 – 10.000 habitants et celle des 10.000 – 20.000 habitants.
Dans le contexte actuel, il est notamment intéressant de relever qu’avant 2013, le poids des dotations de l’État dans les recettes de fonctionnement des petites villes représentait 26%, soit 6,4 milliards d’euros dont 4,5 milliards d’euros au titre de la dotation globale de fonctionnement. Les autres ressources courantes sont essentiellement composées des produits de taxe d’habitation et de taxe sur le foncier bâti qui s’élèvent respectivement à 4,1 milliards d’euros et 4,8 milliards d’euros. La diminution des dotations aura sans aucun doute un effet retentissant sur les budgets des petites villes alors que l’utilisation du levier fiscal s’annonce particulièrement difficile.
De surcroît, alors que les collectivités dans leur ensemble assument plus de 70% des investissements publics, l’étude révèle que les petites villes y contribuent à hauteur de 7,3 milliards d’euros. C’est pourquoi, une baisse de leurs investissements aurait un impact non négligeable tant sur le plan économique qu’au niveau social.