L’Agence poursuivra tout au long de l’année ses travaux sur la pollution atmosphérique urbaine, notamment sur les particules fines émises par les véhicules diesel. Elle cite à l’appui les résultats collectés dans neuf villes françaises dans le cadre du projet européen Aphekom. Le but est mieux caractériser les effets des particules en fonction de leur nature. En parallèle, l’agence va poursuivre des études sur la qualité de l’air des espaces ferroviaires souterrains. En premier lieu dans le métro, où travailleurs et usagers pourraient être exposés à des risques encore mal cernés. La sonnette d’alarme vient d’ailleurs d’être tirée par la CFDT TransportsEnvironnement ? Dans plusieurs villes, le syndicat n’a pas hésité à distribuer des tracts aux usagers du métro pour les alerter sur le problème que pose l’émission de poussières de ballast (lors des travaux) et de particules (lors du freinage).
Côté air intérieur, des valeurs guides pour trois nouvelles substances (dioxyde d’azote acroléine, acétaldéhyde) seront publiées dans l’année. L’air dans les logements et bureaux fera par ailleurs l’objet d’un travail de hiérarchisation des substances chimiques émises par les produits d’ameublement. L’Anses engage également des travaux sur les pollens et les allergies, afin « de mieux connaître les interactions entre pollens et polluants atmosphériques ». Elle a aussi contribué à élaborer des guides européens à paraître et qui portent sur les risques d’exposition aux produits phytosanitaires, notamment pour les travailleurs agricoles. Enfin, ses autres priorités sont les risques associés aux radiofréquences, l’évaluation des risques liés aux nanomatériaux et ceux liés à l’exposition aux bitumes des employés du secteur de la construction et de l’entretien routiers.