Alors qu’un incendie vient de ravager plus de 2.850 hectares du Parc national de La
Réunion, l’enjeu de sa restauration est prioritaire. Ainsi, Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement lance dès aujourd’hui une mission d’expertise pour évaluer la situation et bâtir un programme de surveillance et de restauration des milieux naturels.
La ministre a mandaté deux experts naturalistes de haut niveau, Serge MULLER, Président de la commission flore du Conseil National de la Protection de la Nature et
Michel ECHAUBARD, Président de la commission faune, pour appuyer les organismes
impliqués (Conservatoire botanique, ONF, parc, collectivités locales) dans ce diagnostic.
Celui-ci permettra de déterminer les actions prioritaires, notamment sur la surveillance et la lutte contre les espèces envahissantes sur lesquelles il convient d’être particulièrement vigilant. Les experts iront sur place la semaine 21 novembre.
Une première délégation de crédits au parc de 100 k€ sera effectuée dans le même temps pour mener les premières actions d’étude et de suivi.
La ministre se rendra sur l’île de La Réunion début décembre pour faire le point sur la situation. Sur la base des résultats de cette expertise qui seront révélés à ce moment là, le gouvernement et les collectivités seront en mesure de dimensionner, en concertation, un premier volet d’actions à mener dans les prochains mois.
La forêt sinistrée par le feu se trouve dans le coeur du parc national de La Réunion. Situé dans la région des « Pitons, cirques et remparts », elle représente le réservoir de
biodiversité terrestre le plus important de l’archipel des Mascareignes. Par ailleurs, la grande diversité de ses terrains, ses escarpements impressionnants, ses gorges et ses bassins boisés en font, un paysage spectaculaire qui a conduit à son entrée au patrimoine mondial de l’Unesco classé en juillet 2010.
Source : Communiqué de presse du ministère