D’abord, un chiffre : sur les 9 millions de points lumineux parsemant le pays, il resterait 900.000 lampes à décharge. Soit 10% du parc d’éclairage extérieur. Ces matériels sont considérés comme étant obsolètes et énergivores : la sous-efficacité de la lampe à vapeur de mercure a maintes fois été prouvée. Or elle a longtemps équipé en masse les luminaires de type boule (voir photo), visibles un peu partout et réputés à raison pour mieux éclairer le ciel que la terre. Économies d’énergies en vue, la rénovation du parc d’éclairage s’est accélérée ces dernières années. A la clé aussi, une réduction à la fois des nuisances lumineuses et de la pointe d’appel d’électricité. L’Association française de l’éclairage (AFE) cite à ce titre la ville de Bordeaux qui, de 11.000 « ballons fluos » – soit un tiers de son parc lumineux – est passé en huit ans à une centaine de points lumineux de ce type, avec à la clé une réduction de moitié à parc constant des consommations d’énergie liées à l’éclairage public. Nantes Métropole a aussi retiré 10.000 luminaires de ce type, avec en moyenne 40 % de gains énergétiques. Soit 120.000 euros d’économies par an à partir de 2017.
Lampes à vapeur de mercure : extinction des feux
Depuis le 13 avril, la mise sur le marché des lampes à vapeur de mercure énergivores et de certaines lampes sodium haute pression n'est plus autorisée, en application d'une directive européenne qui concerne l'éclairage extérieur et celui à l'intérieur des bâtiments municipaux.