Le scénario présenté par les opérateurs mobiles repose sur des modifications réseaux insuffisantes et ne s’accompagne d’aucune mesure à l’intérieur des lieux de vie. L’AMGVF, par la voix de son président, Michel Destot, député-maire de Grenoble, a demandée, dans l’esprit du Grenelle des Ondes, à ce que « les conditions d’une véritable expérimentation puissent être réunies afin de déterminer s’il est possible ou non de concilier une diminution du seuil d’exposition des antennes relais et une qualité de service satisfaisante pour l’utilisateur. »
Pour l’AMGVF, celles-ci reposent sur :
– des modifications apportées directement sur plusieurs antennes des opérateurs sous contrôle d’organismes scientifiques neutres,
– une expérimentation sur la téléphonie de troisième génération (3G) et non pas uniquement sur la téléphonie de seconde génération,
– une expérimentation élargie à plusieurs communes représentatives des différents types de configuration urbaine (dense, moins dense, immeubles de grande hauteur…)
– des mesures de qualité de service chez l’habitant, en particulier dans les étages.
Par ailleurs, l’AMGVF demande que l’État décharge les opérateurs mobiles de leurs responsabilités afin que les expérimentations puissent s’effectuer dans un cadre juridique sécurisé.
* Une dizaine de communes se sont portées candidates pour accueillir ces expérimentations, dont Brest, Cannes, Grenoble et Paris.