Elaborée en concertation avec les régions, cette stratégie nationale constitue le volet énergie de la stratégie nationale de recherche (SNR) arrêtée début 2015 et qui doit être révisée tous les cinq ans.
Ce nouvel outil de pilotage doit notamment prendre en compte les orientations de la politique énergétique et climatique définies dans les outils de planification issus de la loi de transition énergétique : stratégie bas-carbone (SNBC) et programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Il s’agit d’identifier “les enjeux de recherche et développement ainsi que les verrous scientifiques à lever dans le domaine de l’énergie pour permettre la bonne réalisation des objectifs de la loi [économies d’énergies, diversification du mix énergétique…], tout en s’inscrivant dans une perspective internationale plus large”, relèvent les ministères. Il est notamment proposé d’amplifier la démarche de soutien à la démonstration des nouvelles technologies, en particulier dans les territoires, en lien avec les collectivités (par exemple, à travers l’action du prochain programme d’investissements d’avenir “PIA3”, ou les appels à projets tels que ceux déjà menés pour les territoires pilotes sur les réseaux intelligents ou l’hydrogène), et en utilisant tous les instruments financiers (aides d’Etat ou fonds propres).
Côté pilotage, un échange régulier avec les régions est prévu sur les actions de soutien à la R&D, les priorités et les données de financement, “afin de permettre une évolution coordonnée des stratégies respectives, de dégager des synergies et de consolider les retours d’expérience de démonstration dans les territoires au sein d’un observatoire national des expérimentations”.