L’objectif de cette nouvelle expérimentation est tester le matériel électrique et ses caractéristiques techniques (consommation énergétique, autonomie, performances de récupération d’énergie, confort voyageurs, etc.) en conditions réelles d’exploitation. Des enquêtes sont menées auprès des voyageurs et des machinistes tout au long des tests afin de recueillir leur perception.
Depuis la fin de l’année 2015, plusieurs tests de bus standards électriques ont été effectués par la RATP dans ces mêmes conditions : Solaris, Irizar, Dietrich Carebus – Yutong et la RATP prépare également l’essai prochain d’un bus électrique mis à disposition par BYD.
Le STIF et la RATP qui se veulent des acteurs incontournables de la transition énergétique souhaitent faire de l’Ile-de-France une métropole exemplaire en matière de transports publics urbains routiers très bas carbone.
Le carbone au plus bas
Pour Elisabeth Borne, présidente-directrice générale de la RATP, “Ce nouveau modèle de bus électrique prouve que les industriels français ont entendu l’appel lancé par la RATP et le STIF pour le développement de transports en commun très bas carbone. Les appels d’offre massifs que nous allons lancer en 2017 doivent désormais permettre de rapprocher le prix d’acquisition d’un bus électrique du coût d’un bus hybride.”
Cet événement s’inscrit dans le plan de réduction des polluants émis par les bus adopté par le Conseil du STIF en décembre 2013 et traduit, pour la RATP, dans son Plan bus2025. L’entreprise, avec le concours du STIF, va disposer d’un parc 100% vert : les 4.600 bus qui constituent la flotte de la RATP seront à 80% électriques et à 20% au biogaz en 2025. En 2020, 50% du parc aura été renouvelé.