Ce lancement s’est déroulé à l’occasion du premier des cinq séminaires prévus avec tous les acteurs concernés : Région, État, Ademe, communes, associations, concessionnaires, bailleurs sociaux et usagers. Un comité scientifique a également été constitué.
Objectif : intégrer la question de l’énergie dans toutes les décisions pour atteindre les objectifs européens des « 3X20 » d’ici à 2020. « Cela doit aussi nous aider à intégrer nos nouvelles compétences sur les concessions gaz et électricité, ainsi que sur les réseaux de chaleur et de froid, commente Hélène Geoffroy, vice-présidente en charge de l’Énergie. Il nous faut construire notre politique de l’énergie en même temps que celles d’aménagement (Scot, PLH, mobilité) ». Un diagnostic des neuf réseaux de chaleur publics de la métropole va par exemple permettre de programmer les investissements nécessaires.
Les élus souhaitent aussi « travailler sur les coûts » pour lutter contre la précarité énergétique, faire évoluer les comportements, construire « des modèles économiques fiables », avec des financements publics réduits, et développer l’utilisation du numérique.
« Nous allons aussi modéliser les flux énergétiques, ce qu’aucune agglomération n’a encore fait », assure Eymeric Lefort, directeur de la mission Energie de la Métropole. Cette dernière sera épaulée dans l’élaboration du SDE par deux sociétés de conseil : Algoé et Artelys. Le budget, de 950 000 euros sur 4 ans, pourra être complété. Après le diagnostic, conduit en 2015 et 2016, des scénarios seront élaborés, pour une mise en œuvre en 2018.