« La ponction envisagée permettrait à l’Etat de récupérer, selon certaines sources, 55 millions d’euros », explique l’association. Elle s’interroge sur la capacité des agences à respecter les objectifs de la politique de l’eau « si l’Etat commence à ponctionner la structure qui est censée la mettre en œuvre ? ». En jeu notamment : l’atteinte du bon état des eaux conformément à la directive-cadre sur l’eau.
Par ailleurs, les agences de l’eau sont financées aux deux tiers par les consommateurs. « Peut-on ainsi détourner l’argent versé par les consommateurs sous forme de taxes et redevances affectées à la protection de la ressource en eau pour le réinjecter dans le budget global de l’Etat? » poursuit l’association. Elle appelle plutôt au respect du principe « l’eau paye l’eau ».