Dans un communiqué, le président du Sénat rappelle l’attachement “de tous les Français à une politique qui soutient les familles et contribue à la cohésion sociale” et partage le constat fait par le Gouvernement de la nécessité de rénover ses outils. Pour lui, les mesures annoncées permettent de concilier quatre objectifs : sauvegarde de la politique familiale, renforcement de la justice sociale, développement des modes de garde et promotion l’égalité femmes-hommes.
“Il fallait sauvegarder la politique familiale qui était menacée par les déficits, déclare-t-il. Les décisions du Gouvernement permettent de dégager d’importantes économies tout en préservant les principes de cette politique, en particulier l’universalité des allocations familiales.”
Jean-Pierre Bel souligne en outre qu’il fallait agir en renforçant la justice sociale : “le renforcement du plafonnement du quotient familial, comme la hausse du complément familial et de l’allocation de soutien parental y contribuent. Ces mesures de justice sociale s’inscrivent de plus dans l’objectif du Gouvernement de lutter contre le caractère inacceptable de la pauvreté des enfants qui touche un enfant sur cinq.”
Il souligne également l’effort du Gouvernement en matière de développement des modes de garde qu’il qualifie de “considérable”, et consièdre qu’il permettra de s’attaquer efficacement au déficit actuel de places, notamment en accueil collectif.