Le réseau Cap’Com des communicants publics et territoriaux et l’Association des Maires de France s’associent pour mobiliser les élus et les professionnels de la communication sur les conséquences de la mal-inscription sur les listes électorales. Ils ont reçu pour cette opération le soutien et l’expertise de SciencesPo Saint Germain, dirigé par Céline Braconnier, spécialiste de la participation électorale, et de JCDecaux.
En juin dernier, un atelier s’est tenu au Congrès des Maires pour présenter le dispositif de soutien aux communes. La deuxième étape du projet est le lancement d’un kit pratique pour réduire la mal-inscription sur les listes électorales.
Le dispositif de mobilisation comprend des outils pratiques et gratuits, facilement diffusables :
– le clip “Lutter contre la mal-inscription” (voir ci-dessous) qui explique en 90 secondes le phénomène de la mal-inscription et suggère des actions plus ciblées et plus efficaces pour le réduire ;
– l’argumentaire pour comprendre les origines de la mal-inscription : les profils, les freins à l’inscription, les moyens de simplification du processus
– le kit de communication : des propositions de messages clairs, des visuels librement réutilisables par les collectivités, un exemple d’article pour la presse territoriale.
Les publics concernés
L’éloignement du processus électoral concerne 25% du corps électoral, soit plus de 10 millions d’électeurs potentiels, qui ne sont pas inscrits dans le bon bureau de vote. La mal-inscription n’affecte pas des publics éloignés du processus électoral, mais les segments les plus mobiles et les plus jeunes de la population : jeunes couples qui emménagent, familles qui s’agrandissent, qui se recomposent, étudiants quittant le foyer familial, salariés changeant d’activité.