Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, avait souhaité leur signature avant la fin de l’année 2015. C’est désormais chose faite : tous les contrats de ville ont été signés en Île-de-France.
Ces nouveaux cadres stratégiques, organisés en « fiches actions », à réaliser sur 5 ans, résument l’ensemble des actions à mener sur un territoire donné, par tous les acteurs présents : bailleurs sociaux, Caisse des dépôts et des consignations, préfectures, missions locales, Agence régionale de Santé (ARS), Pôle emploi, Caisse d’allocations familiales (CAF)…
Les enjeux de cohésion sociale, de renouvellement urbain et de développement économique, sont désormais traités dans un même document, élaboré dans le cadre d’un dialogue régulier avec les acteurs locaux et les habitants. Dans l’esprit de la loi du 21 février 2014, les politiques de droit commun de l’État y sont mobilisées en priorité.
Ces cadres s’articulent autour de trois piliers :
– La cohésion sociale – Les contrats de ville prévoient des investissements dans les domaines de l’éducation, la petite enfance, la prévention de la délinquance. Ils doivent aussi définir une stratégie territoriale d’accès aux droits et aux services, de promotion de la citoyenneté et de lutte contre les discriminations.
– Le cadre de vie et le renouvellement urbain – L’objectif est une amélioration tangible de la vie quotidienne des habitants. Les contrats de ville doivent notamment programmer les créations d’équipements collectifs.
– Le développement de l’activité économique et de l’emploi – Ici, l’objectif est la réduction de moitié des écarts de taux d’emploi entre les territoires prioritaires et l’agglomération de référence.
Pour le préfet de région, “ces contrats, voulus par les élus et le gouvernement, vont permettre d’améliorer le vivre ensemble dans nos quartiers, de favoriser la cohésion sociale et la solidarité républicaine, valeurs clés de notre démocratie”.