“Tous les lycées franciliens seront raccordés au Très Haut Débit d’ici 2020”, affirmait Valérie Pécresse lors d’une conférence de presse la semaine dernière. Il est temps non ? Parce que, tout même, on s’étonne que la région capitale n’ait pas encore été en mesure d’assurer cette connexion haute performance. A y regarder de plus près, on constate en effet qu’il existe aujourd’hui de grandes disparités entre les établissements franciliens : de Paris où 97% des lycées sont connectés au THD, à la Seine-Saint-Denis où seuls 41% bénéficient d’une connexion à 50 Mb/s. A la Région, on le certifie, “toutes les solutions (opérateurs privés…) seront étudiées pour atteindre cet objectif, tandis que parallèlement les forfaits d’abonnement Internet et téléphonie seront examinés pour réduire les coûts. Le Wifi sera également déployé dans tous les lycées : CDI et zones de vie scolaires systématiquement connectés et zones blanches préservées, le tout en autorisant une certaine souplesse.”
Réduire les coûts, toujours
Pour les équipements (ordinateurs et tous équipements nécessaires aux Espaces numériques de travail), les lycées auront le choix, en fonction de leurs besoins, d’utiliser l’enveloppe régionale pour bâtir le propre plan prévisionnel d’équipement (PPE). Quant à la maintenance informatique des lycées et de leurs quelque 170.000 ordinateurs, elle est maintenant de la responsabilité de la Région.
Au moins huit lycées (établissements d’enseignement général, technologique et professionnel) seront désignés établissements pilotes pour préfigurer dès 2017 ces lycées 100% numériques et tester de nouveaux usages pédagogiques.
2020, compte tenu de la vitesse de l’évolution technologique, cela semble être tout de même à des années-lumière…