L’Association des communautés de France (AdCF) a réaffirmé mardi son scepticisme sur la nouvelle architecture institutionnelle du Grand Paris, à la veille de l’examen par les députés du projet de réforme territoriale. L’AdCF “continue de regretter le choix institutionnel retenu et s’interroge encore sur la faisabilité d’une fusion de 19 intercommunalités et la création d’un EPCI de près de 130 communes et plus de 6 millions d’habitants”, déclare son président Daniel Delaveau, maire (PS) de Rennes dans une lettre aux députés.
L’AdCF aurait souhaité le maintien des intercommunalités existantes, supprimées au cours de la navette parlementaire, estimant que la métropole du Grand Paris créée par la réforme devrait s’appuyer sur les structures existantes.
Toutefois, Daniel Delaveau “prend acte des améliorations apportées au texte par rapport à la première lecture et qui tiennent en partie compte des observations et propositions formulées depuis plusieurs semaines par Paris métropole, l’AdCF et les communautés d’Ile-de-France”.
L’Assemblée nationale doit entamer mercredi la deuxième lecture du projet sur la réforme de l’action publique et l’affirmation des métropoles, qui est déjà passée deux fois au Sénat. Le gouvernement n’a pas choisi la procédure accélérée d’examen parlementaire.