Au mois de juillet, Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, a fait lancer, par la Société du Grand Paris, toutes les enquêtes publiques de toutes les lignes du tracé dans le calendrier prévu par l’accord État-région. L’une d’entre elles a d’ailleurs commencé : celle qui concerne pour la future ligne dite “rouge” reliant Noisy-Champs au Pont-de-Sèvres. Selon les propos du gouvernement, “les engagements financiers pris par l’État n’ayant pas été garantis par le précédent gouvernement, Cécile Duflot a souhaité que toute la transparence soit faite sur les coûts du projet et ses modalités de financement, afin d’assurer la pérennité du projet et son engagement effectif.”
C’est donc ce travail qui est en cours actuellement et qui consiste, sous l’autorité de la Ministre, qui agit en liaison avec les ministres chargés des Finances, du Budget et des Transports, à actualiser et préciser les estimations des coûts du projet, à optimiser l’organisation du travail entre les différents établissements et opérateurs qui en ont la charge, à ordonner dans le temps la réalisation des futures lignes et de leurs gares, et à veiller à ce que les travaux d’amélioration des réseaux existants puissent parallèlement être poursuivis et accrus.
A l’issue de ces travaux, le gouvernement arrêtera un plan de financement du projet correspondant à la priorisation qu’il aura décidé, et respectueux de l’effort de redressement des comptes publics. Ce plan de financement pourra notamment faire appel à une dotation en capital de la Société du Grand Paris, dont les montants ne sont pas des crédits budgétaires obligatoirement retranscrits dans la trajectoire budgétaire de la loi pluriannuelle des finances publiques sur le point d’être examinée par le Parlement.