Alors que la loi avait donné jusqu’en septembre 2012 aux Régions pour définir leur schéma régional éolien (SRE), 18 sur 21 sont adoptés. En retard les régions Pays de la Loire, Languedoc-Roussillon et Limousin.Globalement, l’association FEE a évalué les SRE, devenus les volets éoliens des schémas régionaux climat air énergie (SRCAE) sur les critères de concertation, d’adéquation au potentiel régional et de taille des zones proposées. Et juge que 7 sont positifs (Bretagne, Pays de la Loire (encore en consultation), Nord-Pas-de-Calais, Ile-de-France, Bourgogne et Languedoc-Roussillon (aussi en consultation), 8 corrects (Basse et Haute-Normandie, Champagne-Ardenne, Lorraine, Aquitaine, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes et Paca) et 6 insuffisants (Poitou-Charentes, Centre, Limousin, Auvergne, Franche-Comté et Alsace). Les deux régions locomotives, qui totalisent chacune près de 1.000 mégawatts (MW) raccordés et dont l’ambition est forte (tripler la mise d’ici 2020), restent la Champagne-Ardenne et la Picardie. « C’est un bon outil qui permet d’identifier le potentiel éolien régional, mais les contraintes d’installation sont telles que rien ne garantit son développement », estime Nicolas Wolff, président de FEE. Et parmi les obstacles, il pointe l’instabilité du tarif d’achat. « Le pré-requis indispensable au redémarrage de la filière est de rétablir un arrêté tarifaire sécurisant l’investissement. Sans quoi on va droit dans le mur », conclut-il.