Cette régie à « seule autonomie financière » rattachée à la direction des services urbains de l’agglomération va nécessiter l’embauche d’un directeur et de 20 salariés pour gérer l’exploitation d’un linéaire de 325 km et la relation aux usagers. Elle est le fruit d’une réflexion entamée dès 2009-2010 par la collectivité qui anticipait déjà la fin de son contrat de distribution avec la Société des eaux de l’Essonne, filiale de Lyonnaise des Eaux, fixée au 31 décembre 2012. « La création de la régie va s’accompagner d’une baisse de 10% sur la part distribution du prix de l’eau, tout en maintenant une qualité constante du service », annonce Edith Maurin, vice-présidente de la CAECE en charge de l’eau et de l’assainissement.
L’approvisionnement en eau potable attribué dans le cadre du contrat actuel à l’usine de Morsang-sur-Orge de Lyonnaise des Eaux va également être renégocié d’ici à septembre prochain. Eau de Paris est sur les rangs au même titre que les opérateurs privés ou le Sedif. « Nous retiendrons dans un premier temps le fournisseur le plus avantageux », précise l’élue qui n’exclut pas dans l’avenir un regroupement avec d’autres intercommunalités franciliennes ayant opté pour une gestion publique. C’est le cas de sa voisine, la communauté d’agglomérations des Lacs de l’Essonne qui l’a précédé en 2011. Eau de Paris a d’ailleurs annoncé avoir été contacté par la régie Eau des Lacs d’Essonne, intéressée par un contrat de fourniture en eau potable.