La politique, Frédéric Besset est tombé dedans lorsqu’il était petit. À huit ans, alors que son père est candidat aux municipales dans un bourg de 3.000 habitants, il découvre l’émotion profonde que provoque le dépouillement des bulletins de vote, ce “geste démocratique”. Et puis, son tour arrive.
Après des études à Sciences Po et un fort investissement dans le monde associatif, il est élu conseiller municipal d’opposition à Sens (30.000 hab – Yonne). Il goûte alors ce qu’il nomme “la drogue douce de la politique locale”. Il aura beau faire, le virus ne le quittera plus. Quelques années plus tard, il s’installe avec sa famille dans le petit bourg de Saint-Leu-d’Esserent (Oise) et se présente “sans étiquette” aux municipales de 2008. Il est alors salarié dans le privé. Elu maire, sa vie va être totalement chamboulée.
Dans son livre Être maire, le plus beau des mandats, il livre un témoignage rare. Rare parce qu’il est encore en poste, rare parce que c’est une immersion au cœur même du mandat d’élu local. “Représenter les autres, c’est une vocation”, écrit-il. Mais il a désormais une certitude : “La transmission fait partie du mandat de maire”.
Abandonnera-t-il la politique définitivement pour autant ? À découvrir dans ce témoignage que nombre de prétendants à un mandat local devraient feuilleter histoire de savoir pour quelles raisons ils font de la politique et si ce sont forcément les bonnes…
Ils peuvent aussi suivre le conseil de Frédéric Besset : “Indignez-vous, c’est bien, engagez-vous, c’est mieux et tenez vos promesses, c’est l’idéal !”
Vous découvrirez dans la vidéo ci-dessous le témoignage de ce « petit maire » comme il se qualifie lui-même.
Disponible en librairie le 2 janvier 2014, ou contact éditeur