Les organismes de certification pourraient commencer à délivrer ce label de performance énergétique s’appliquant aux résidentiel comme au tertiaire dès le mois de mars. Les bâtiments candidats devront consommer 20 % de moins que les 50 kWhep/m²/an réglementaires avec modulation régionale et présenter un Bbio réduit du même pourcentage par rapport au Bbio max.
« Nous avons élargi notre spectre pour ce nouveau label qui prend en compte tous les impacts énergétiques d’un bâtiment tout en garantissant le confort des utilisateurs », explique Annick Delhaye vice-présidente de la Région Paca et administratrice du collectif. Effinergie+ implique en effet le comptage et l’affichage des consommations non-réglementaires ou encore de la consommation couverte par de la production locale d’énergies renouvelables et impose la mise à disposition d’un guide d’usage. Et, grande nouveauté, il devrait intégrer à terme l’énergie grise liée à la construction ainsi que la mobilité générée par le bâtiment. Un guide méthodologique doit paraître à l’automne.
Rejoints par l’association Bâtiments Durables Méditerranéens (BDM), les membres d’Effinergie travaillent par ailleurs à un label Bepos (Bâtiment à énergie positive) qui devrait sortir dans un an. Proposé aujourd’hui sous forme de pilote pour expérimentation en partenariat avec les maîtres d’ouvrages, il tient notamment compte de la zone climatique, de la typologie du bâtiment ou de la densité.