L’accord signé entre la Ratp et Edf prévoit des essais et des tests sur les différentes chaînes de traction électriques, les batteries, les systèmes de charge (au dépôt, lorsque les bus stationnent, ou en ligne, sur leur parcours) et leurs impacts sur les réseaux électriques. La dimension économique, tant au niveau des investissements que des coûts d’exploitation, sera étudiée. Une attention toute particulière sera portée à l’analyse de la satisfaction des usagers vis-à-vis de ce nouveau mode de motorisation.
La Ratp, qui exploite 4.500 bus en Ile-de-France, a pour objectif un réseau de bus 100% vert d’ici 2025comprenant des bus électriques et des bus au gaz naturel. Pour cela, la Ratp s’investit aux côtés des collectivités locales pour, dit-elle, “ mettre en place des modes de transport propres, respectueux de l’environnement et qui correspondent à l’attente des habitants de la région”.
Edf souhaite quant à elle contribuer à la réduction des gaz à effets de serre et “accompagner les collectivités dans le développement d’une mobilité décarbonée.” “Nous disposons d’une expertise unique sur l’ensemble des applications de la mobilité électrique et en particulier sur l’évaluation de la performance des batteries, des systèmes de charge et du déploiement de ces systèmes électriques aussi bien sur le domaine public que privé”, souligne-elle.