C’est à la quasi unanimité que le Bureau de l’Assemblée a voté en faveur de la conservation de l’Hôtel de Broglie, un espace de plus de 7.000 mètres carrés proche du Palais Bourbon, acheté 63 millions d’euros à l’État en 2016 (avec clause de retour possible).
Une décision qui ne plait pas forcément à tout le monde. En effet, le président de l’Assemblée François de Rugy (LREM) ainsi qu’une autre questeure LREM, Laurianne Rossi, voulaient conserver l’hôtel. “Cette opération permettra notamment à l’Assemblée de développer une stratégie immobilière pérenne, en mettant fin à la pratique coûteuse de toute location immobilière”, selon la présidence de l’Assemblée dans un communiqué.
“Si nous engageons les travaux à l’hôtel de Broglie, entre 18 et 20-22 millions (d’euros), nous pouvons nous délester d’un patrimoine (ailleurs) que nous louons, 2,5 millions d’euros par an, c’est une économie, et un amortissement non négligeable sur plusieurs années”, avait récemment fait valoir Mme Rossi, élue des Hauts-de-Seine.