Ils sont une centaine à avoir tenté le coup. Jusqu’au 2 septembre des automobilistes volontaires et motocyclistes habitant ou travaillant en Île-de-France (IDF) ont candidaté au Défi sans voiture porté par la Ville de Paris et l’Ademe IDF. Une vingtaine ont été retenus. Ils acceptent de ne plus utiliser leur véhicule durant sept jours consécutifs. Et donc à le laisser au garage et à opter à la place pour les transports en commun, l’autopartage, le covoiturage ou d’autres modes de déplacement comme le vélo, qu’il soit classique, en libre-service ou à assistance électrique. La marche à pied est aussi possible. « Ce qui nous intéresse dans cette expérimentation c’est d’analyser tous les freins et obstacles qu’ils vont rencontrer en adoptant ce changement de comportement. Mais aussi les leviers à une massification de ces autres usages de la mobilité », éclaire Joëlle Colosio, directrice de l’Ademe Île-de-France. L’Ademe leur a fourni ce 15 septembre un kit mobilité constitué de ces solutions de transport alternatives et les épaulera dans ce défi, qui se clôturera par une remise de prix le 29 septembre.
Une floraison d’initiatives
A Dijon et Grenoble, des initiatives similaires lancées en octobre sont portées par un autre acteur, l’assureur Maif. Le groupe mutualiste propose à leurs habitants d’abandonner leurs voitures pendant deux mois contre le financement de leurs abonnements aux transports en commun, auto-partage et autres locations de vélos. Il n’est pas étranger au secteur des nouvelles mobilités. En début d’année son fonds d’investissement a injecté cinq millions d’euros dans la jeune pousse parisienne TravelerCar, spécialisée dans l’autopartage dans les aéroports. La Maif est aussi le partenaire historique de Koolicar, un service innovant de location de voitures entre particuliers.