Les étudiants ont exploré la question sous tous les angles (historique, juridique, économique …) et sillonné trois villes « exemplaires en matière d’utilisation du sous-sol » : Montréal, Helsinki et Monaco.
Conclusion : conception appropriée, vision globale et planification sont nécessaires à la réussite d’un projet d’urbanisme souterrain.
« Il est très difficile de modifier un ouvrage en sous-sol. La conception doit donc être particulièrement soignée, anticiper les évolutions futures et prendre particulièrement en compte les volumes, l’éclairage et la lisibilité des espaces », illustre un des futurs ingénieurs.
Vision globale et planification sont en outre incontournables pour éviter le développement, le plus souvent anarchique, des réseaux souterrains. Les étudiants imaginent ainsi déjà la création d’un Syndicat fédérateur du sous-sol à Paris. Cette autorité organisatrice élaborerait une cartographie et un schéma d’orientation du sous-sol pour appuyer les futurs développement souterrains dans la capitale, comme le futur métro automatique du Grand Paris.