Des vignettes de couleur à apposer sur les pare-brise, si l’automobiliste le souhaite, indiquant le degré de pollution de son véhicule, seront disponibles dès le 1er juillet. C’est le premier versant du dispositif. L’autre concerne directement les collectivités qui souhaitent conduire des politiques volontaristes en faveur de la qualité de l’air.
La loi permet en effet aux maires des zones les plus polluées de mettre en place des zones à circulation restreinte (ZCR). Dans ces zones, les élus peuvent, après une large concertation, restreindre la circulation des véhicules les plus polluants, de manière temporaire ou permanente. D’où la crétaion des certificats qualité de l’air “Crit’Air”.
Cette classification a fait l’objet d’une large concertation et d’une consultation ouverte au public en janvier 2016. A l’issue des échanges qui ont permis aux collectivités locales de faire part de leurs attentes, Ségolène Royal a décidé de retenir 6 classes destinées aux véhicules les plus propres.
La nomenclature s’appuie sur les émissions polluantes des voitures particulières, des 2-3 roues et quadricycles, des poids lourds, dont les autobus.
Elle comporte 6 classes en fonction de la motorisation et de l’âge du véhicule, dont une classe spécifique est réservée aux véhicules électriques “zéro émission moteur”. L’arrêté de classification a été publié.
A retenir
– C’est une démarche volontaire, qui peut donner des avantages aux conducteurs, mais chacun est libre de prendre un certificat ou non.
– Crit’Air n’est pas obligatoire pour utiliser son véhicule.
– Les collectivités rencontrant des problèmes de pollution aigüe pourront s’appuyer sur les certificats “Crit’air” afin d’adapter la circulation et améliorer durablement la qualité de l’air.
– Dans ces cas particuliers, le certificat pourra devenir indispensable pour circuler.