Le texte sur les crèches privées et la laïcité, débattu mercredi 13 mai à l’Assemblée, devrait imposer “une obligation de neutralité en matière religieuse” aux personnes “chargées d’une mission de service public”, par exemple par une collectivité locale, selon un amendement qui sera discuté en séance. En revanche, les crèches purement privées, même si elles reçoivent des financements publics, ne seront pas tenues à cette obligation, ainsi qu’ont convenu la semaine dernière radicaux de gauche et socialistes : elles auront simplement la possibilité d’interdire à leurs salariés d’afficher leur religion, dans la foulée de la jurisprudence sur la crèche Baby Loup. De même aucune obligation ne sera demandée, contrairement à ce que prévoyait initialement la proposition de loi, à l’ensemble des structures privées accueillant des mineurs.