Il s’agit du 10ème parc national français et du 1er parc périurbain d’Europe, s’étendant sur 158 100 hectares dont 141 500 hectares en mer. Il s’inscrit dans le cadre des objectifs de la stratégie nationale pour la création et la gestion des aires marines protégées, qui doit permettre d’atteindre l’objectif fixé par le Gouvernement de placer 20% des eaux françaises sous protection à l’horizon 2020. Le cœur du parc est constitué d’espaces appartenant au territoire des communes de Marseille, Cassis et La Ciotat. Le site des Calanques représente un « formidable réservoir de biodiversité terrestre et marine », avec près de 140 espèces terrestres protégées, 60 espèces maritimes patrimoniales recensées et de nombreuses espèces végétales endémiques, rappelle le ministère de l’Ecologie.
Le décret prévoit un ensemble de dispositions générales relatives à la protection du milieu marin et, aux activités et travaux entrepris au sein du parc. Ainsi, sont interdits notamment « l’usage de véhicules nautiques à moteur et la pratique de sports et loisirs nautiques tractés », « les compétitions sportives motorisées », « le survol du cœur du parc à une hauteur inférieure à mille mètres du sol des aéronefs motorisés », ainsi que « le campement et le bivouac ». D’autre part, la pêche maritime professionnelle et de loisir sont interdites dans certaines zones du cœur du parc. Le texte prévoit également un certains nombres de dispositions particulières, telles que des dérogations permanentes consenties pour certaines activités d’intérêt général ou pour certains secteurs. Enfin, un établissement public national à caractère administratif est créé pour assurer la gestion et l’aménagement du parc composé de neuf représentants de l’Etat, douze représentants des collectivités territoriales, vingt-neuf personnalités à compétence locale et nationale, et un représentant du personnel.