« C’est probablement l’un des plus gros chantiers d’Europe, avec 200 kilomètres de métro à créer pour deux millions de voyageurs à l’horizon des quinze ans », souligne Jean-Yves Le Bouillonnec, président du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris (SGP). « Nous faisons tout pour mettre en place un dispositif efficace et le plus complet possible, notamment pour évacuer et valoriser les 40 millions de tonnes de déblais qui vont être générés, avec un pic à six millions de tonnes annuelles en 2019-2020 », rassure Frédéric Willemin, directeur de l’ingénerie environnemntale de la SGP.
De l’évaluation des impacts, réalisée à l’échelle inédite de 160 communes proches du tracé du futur métro, jusqu’à l’écoconception des gares et des sites de maintenance, en passant par l’intégration du risque inondation dans la conception des infrastructures et la maîtrise du bruit et du recours aux énergies renouvelables pour les faire fonctionner, ce livret résume bien l’ampleur du défi posé aux acteurs de ce titanesque chantier. « C’est une occasion unique pour travailler main dans la main avec d’autres entreprises mais aussi des chercheurs, afin d’innover et d’expérimenter », conclut Bénédicte de Bonnechose, depuis peu directrice générale de Lafarge France.